Docu-fiction musical risqué, Les Chats Persans te fait parcourir les rues et les recoins de Téhéran en scooter pour établir une fresque de la musique underground en Iran.
Deux musiciens sortent de prison et cherchent de quoi monter un groupe pour s'échapper d'un pays qui réprouve leur musique. Ils seront très vite accompagnés par un personnage qui annonce détenir toutes les solutions.
Ce personnage à l'étonnant optimisme et dont les contacts semblent former une toile sur toute la capitale nous présente à travers différents groupes les multiples difficultés que représente le milieu de la musique underground en Iran. La tension liée à l'activité illégale des personnages est oubliée le temps d'interludes musicaux qui sont autant d'opportunités de présenter des plans de Téhéran.
Dans un registre très différent, La Merditude des Choses décrit la vie d'une famille d'un patelin flammand. L'histoire est racontée par Gunther, le môme un peu paumé, élevé par sa grand-mère, son père et ses trois oncles. Ces quatre-là vivent de beuverie, de jeux et de glande à un point parfaitement écoeurant. Mais le tour de force de ce film est de nous rapprocher de ces personnages à force de scènes de vie qui modèrent un à-priori très extrême sur chacun.
On nous présente alors comment ce gamin en vient à se poser des questions sur la vie et sur sa famille. Comment on peut s'échapper d'un destin qui semble inéluctable. Sans tomber dans le cliché, ce film dégage une authenticité très touchante.
Sinon, hier soir j'ai vu Mr Nobody et j'ai vraiment aimé, mais je vais attendre un peu que ça décante dans ma tête avant de tout balancer.
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