Le petit écran tactile est très efficace quand il s'agit de se faire plaisir en solo, mais quand je suis avec des gens de QUALITER, je préfère sortir la grosse artillerie : les manettes, la console, l'écran de télé. Un bon jeu en multi et c'est parti pour une bonne tranche de rigolade !
Lara Croft and the Guardian of Light
Bouclé très récemment à l'arrache avec ce bon vieux Pipomantis, ce spin-off de la série Tomb Raider nous permet de jouer en coopératif à 2 joueurs une aventure de l'intrépide aventurière qui va tenter de sauver le monde, épaulée d'un ancestral gardien réanimé pour l'occasion.
Au menu : explosage de vilains-pas-beaux avec des armes très variées, de l'exploration de très jolis décors et des énigmes elles-même basées sur la coopération de ces deux compagnons aux différentes aptitudes. Les deux joueurs jouent sur le même écran, avec une vue aérienne de 3/4 qui rappelle ces bons vieux titres en "3D isométrique". L'action est très fluide et répond à merveille aux coups de stick. On enchaîne sans discontinuer des phases de shoot et de réflexion (certaines énigmes sont bien tordues...) jusqu'à la fin du niveau pour faire le bilan des points et des défis.
Le titre va faire vibrer les "over-achievers", avec plusieurs petits défis pour chaque niveau, et des récompenses à la clef ; et il est très difficile de tout accomplir à la première passe. Certains sont très amusants, comme celui qui consiste à "sauter à la corde" sur un piège rotatif, et donnent un objectif secondaire qui vient doucement rompre la routine du niveau. Certaines salles optionnelles recèlent d'énigmes "bien chan-més" qui, une fois résolues, récompenseront le duo d'un bonus bienvenue et d'un sentiment d'intellect extraordinaire.
Je conseille donc à tout le monde Lara Croft and the Guardian of Light, un jeu qu'il est bien où l'on peut sans problème se faire des coups de pute entre deux high-fives !
Dead Nation
"Ouiii, mais les zombies, c'est bon la mode est passée, on en a assez !"
Goûte ça et on en reparlera.
Dead Nation est le dernier bijou des développeurs de Housemarque, qui avaient déjà gâté les possesseurs de PS3 avec Super Stardust HD. Ce jeu reprend le principe du shooter omnidirectionnel, sauf que les joueurs sont au milieu d'une ville infestée de zombies, et qu'ils vont devoir s'en tirer en un seul morceau.
Comme pour Lara Croft, l'action est vue de dessus avec une légère inclinaison, donnant aux joueurs une vision globale du périmètre qui les entoure. Vision globale, c'est vite dit parce que la nuit est très noire, et chacun devra balayer de sa lampe torche l'épaisse obscurité pour espérer voir les morts-vivants qui rôdent avant d'être à portée de crocs.
La difficulté grimpe progressivement, mettant les deux acolytes dans des situations de plus en plus tendues. Le danger constant installe la paranoïa, la pénombre impose la claustro, de nouvelles menaces plus létales font leur apparition... Mais on peut respirer lorsque l'on croise un de ces "checkpoints" disséminés à travers les niveaux. Ces abris sont parfaits pour dépenser son argent durement gagné dans une tétrachiée d'options de personnalisation d'armes. En jouant en coop, il est d'ailleurs conseillé aux joueurs de se mettre d'accord sur les spécialisations de chacun, vu le prix des améliorations.
Sous ses airs (assumés) de Left4Dead en mode arcade, Dead Nation propose un voyage très frais au pays des zombies, avec une finition impeccable. Les développeurs ont trouvé malin de proposer un classement par pays, avec un décompte des zombies mis à re-mort pour chacun. Les Français ne sont pas très bien placés, alors fais comme Shanowar et moi : sors dans la rue et prends part à l'effort de guerre !
Rock Band 3
Je n'ai jamais caché mon amour inconditionnel pour Rock Band : ce jeu a été une thérapie, pour moi. À mes yeux, c'est encore le meilleur "party game" actuellement sur le marché. Il a coulé des torrents sous les ponts entre le second opus et celui qui a timidement rejoint les étals en cette fin d'année. Ce temps n'a visiblement pas été perdu car Rock Band 3 arrive à s'étirer davantage sur les deux axes opposés qui le forment : le fun en groupe et le hardcore gaming.
Il est encore plus simple qu'avant de se mettre à jouer à plusieurs : toutes les chansons sont débloquées dès le départ et ce n'est plus une corvée d'inclure ou exclure un joueur en pleine session. Encore plus de joueurs peuvent participer avec le chant à 3 et le nouvel instrument ajouté pour l'occasion.
Il s'agit du clavier, qui permettra à n'importe quel réticent de la gratte en plastique de prendre part au Groupe et participer sans trop se prendre la tête. Malheureusement, toutes les chansons existantes ne supportent pas le clavier, et un bon nombre des autres ne proposent que des parties un peu anecdotiques. Ce support un peu bancal est plutôt décevant, de la part d'Harmonix. Heureusement que ce n'était pas leur seul argument !
Rock Band 3 a maintenant, pour chaque instrument, un mode "pro" que je n'ai pas encore pu tester dans toutes ses configurations. Au clavier, ça devient très vite ULTRA-DIFFICILE-WHAA-!? On ne joue que la main droite, mais enchaîner les accords à vue sur le clavier à deux octaves, c'est un peu la folie furieuse quand on est habitué aux 5 gros boutons de couleurs. Je devrais pouvoir tester la batterie "pro" avec ses 3 cymbales supplémentaires sur une Yamaha DTX-Plorer incessamment sous peu. Je vous tiendrai bien sûr au courant.
Il n'y a aucun doute sur le fait que Rock Band 3 creuse encore un fossé face à la licence Guitar Hero qui s'égare dans des territoires douteux (des momies, sérieusement ?...). Le jeu respire toujours l'amour de la musique et l'ambiance d'un groupe de musicos branchés. Si tu as des instruments en plastique qui prennent la poussière, Rock Band 3 peut être l'occasion de les ressortir pour leur donner une nouvelle jeunesse !
Bonus : "Passe la manette" à Super Meat Boy
Non, je sais que ce n'est pas un jeu coop, mais je l'ai découvert en mode "passe la manette".
Pour ceux qui ne connaissent pas, Super Meat Boy c'est un jeu de plates-formes avec des niveaux très courts mais très très très difficiles. C'est donc un jeu où l'on va beaucoup mourir et beaucoup recommencer. Heureusement : tout ça se fait instantanément.
Pour te garder face à l'écran, les développeurs ont mis des petites pastilles de crack dans les pixels du jeu, qui explosent à chaque fois que ton personnage trépasse. C'est ce qui te donne l'écume aux lèvres, qui te fait mugir comme un veau à chaque saut raté et qui te fait inexorablement te pencher en avant, les mains crispées sur la manette en essayant une quarante-et-unième "dernière fois, allez" à 3h du matin.
Et comme se droguer ça se fait aussi en groupe, Super Meat Boy est très adapté pour les soirées entre potes, parce que quand on comprend tous les tenants et aboutissants, il est aussi drôle d'avoir la manette entre les doigts que de regarder ses petits camarades se viander (huhu) pour la millième fois sur cette même scie circulaire, pousser jurons et cris inhumains. C'est se donner un ennemi commun, se trouver unis face à un jeu impitoyable mais froidement impartial.
Et c'est bon.
lundi 27 décembre 2010
vendredi 24 décembre 2010
Un Dernier Épisode et au Lit.HDTV.720P.mkv
Je suis un grand amateur de séries. Comme toujours, je rattrape mon retard sur les années passées, ça me permet de ne pas être trop frustré et de pouvoir, à coup sûr, commencer avec une ou deux saisons entières.
J'ai quand même dévoré des épisodes de séries très différentes, et on peut dire que, un peu comme mon sujet précédent, c'est un domaine qui continue de gagner en qualité et en sérieux. J'ai l'impression que les bonnes séries sont de plus en plus nombreuses. Je vais quand même en choisir 2 qui m'ont vraiment fait vibrer cette année.
Breaking Bad
Le pitch en quelques mots : "Walter White est un professeur de chimie à Albuquerque qui peine à subvenir aux besoins de sa famille middle-class. Un jour, il apprend qu'il a un cancer des poumons. Ses jours sont comptés : il décide de le cacher à sa femme et son fils, retrouve par hasard un ancien élève devenu dealer et se met à fabriquer avec lui des amphétamines Premium Quality pour accumuler de quoi protéger sa famille après sa mort."
C'est un peu Weeds mais en serious business. Très serious : ce n'est pas la fête à neuneu ici, on traite avec des dealers de drogues dures à la frontière mexicaine, le genre gueule cassée qui plaisante pas. Très vite, les scénaristes nous font bien comprendre qu'on peut s'attendre à tout dans le déroulement de la série, même le pire. Certains éléments de départ volent en éclat, le fil directeur est complètement imprévisible et certaines actions qui paraissent accomplies auront encore des conséquences quelques épisodes ou saisons plus tard.
Bryan Cranston, aussi connu pour avoir joué le père de Malcolm dans la série éponyme, prend les traits de ce quinquagénaire au bout du rouleau qui pète littéralement un boulon (d'où le nom de la série). Au fil de l'intrigue, il va littéralement se métamorphoser, en étant toujours extrêmement juste : j'ai envie de l'applaudir à la fin de chaque épisode. Les personnages qui l'entourent sont loin de rester dans son ombre, chacun est très soigneusement travaillé et si certains font d'abord soupirer par leur aspect caricatural, c'est pour mieux nous surprendre ensuite avec les innombrables facettes qui les composent.
La réal est audacieuse et diablement efficace, elle s'impose dès le premier épisode où elle prend le spectateur à contre-pied tout en lui montrant dès le départ l'issue de l'action. Le rythme est soigneusement soutenu sans jouer sur des cliffhangers abusifs à chaque fin d'épisode. Le scénario déroule ses nombreux tentacules sans qu'on soit perdu un seul instant. Curieux et impatient, par contre, on l'est très souvent.
C'est pour moi LA série à suivre absolument. J'ai commencé récemment la saison 3 et je retrouve le même sentiment d'excitation que j'avais ressenti à ce moment-là dans Sur Ecoute : la série ne se contente pas de courir après la montre, le scénario se construit au fur et à mesure en puisant dans son histoire, dans ses personnages extraordinaires (et pourtant très ordinaires) et un scrupuleux sens du réalisme.
En Analyse (In Treatment)
Vous êtes dans le cabinet du Dr Paul Weston, psychanalyste. Vous n'êtes pas son patient, vous êtes spectateur de ses entretiens et vous allez suivre quelques un de ses patients, voir peu à peu leur évolution au fil des semaines. Vous verrez également Paul Weston aller, une fois par semaine, rendre visite à son ancien mentor Gina pour, en quelque sorte, faire sa propre analyse. Le tout en huis-clos, en temps réel.
C'est bien ça, on ne sort pas du cabinet du psychiatre. On voit le (ou les) patient arriver, parler avec Paul, et repartir, sans flash-back sinon c'est trop facile. Il n'y a pas vraiment de "scénario", il y a des énigmes sous forme humaine qui se présentent devant un enquêteur de l'esprit, et l'on va chercher avec lui à se faufiler dans les aspérités de chaque personnalité, à dépoussiérer avec un soin d'archéologue certains souvenirs, certaines faiblesses pour libérer le patient d'une façon ou d'une autre.
Ce serait une bête "série d'enquête" si on ne voyait pas le psy se confier à son tour auprès de son ancienne amie. Pendant qu'il joue le rôle du médecin, il est imperturbable et sûr de lui, et le voilà enfin humain face à cette personne qu'il connaît et à qui il ose parfois tout dire, montrer ses faiblesses ou faire du mal. Chaque personnage est ainsi vibrant d'humanité, et il est difficile de ne pas s'y attacher. Chacun lève progressivement le voile sur sa propre identité, ou en tous cas sa façon de se voir soi-même. Et chacun va agir, volontairement ou non, sur la vie du psychiatre.
C'est devant En Analyse que j'ai compris qu'écrire un dialogue réaliste et prenant devait être un travail incroyable. Les personnages hésitent, se répètent, font des lapsus ou, parfois, ne se comprennent pas. La réalisation se fait discrète pour ne pas nous sortir de ce dialogue qui est l'essence, le sang à travers lequel tout le sens se diffuse. Le tout est, bien entendu, joué très juste et on s'est parfois demandé s'il n'y avait pas une part d'improvisation tellement tout semble couler naturellement.
En Analyse demande peut-être un peu d'effort pour se plonger dedans, mais une fois immergé, on a vraiment du mal à en sortir.
Bonus : Sons of Anarchy
En bonus cette année j'ai suivi avec acharnement Sons of Anarchy, la nouvelle série testostéronée de la chaîne FX. On y suit l'épopée d'un club de bikers dans la ville fictive de Charming en Californie. Ce club a une activité principale : les transactions commerciales d'armes à feu. La série ressemble énormément à un The Shield où l'on aurait remplacé Michael Chiklis et la variété des personnages pour par un beau gosse et des Harley.
La série est survitaminée, elle passe vraiment bien et les personnages cherchent constamment à se sortir du foutoir dans lequel ils sont mis en début d'épisode. Rajoutez à ça une excellente matriarche manipulatrice au milieu d'un conflit fils/beau-père. J'ai quand même regretté une petite perte de vitesse en saison 3, où l'action s'égare un peu loin des principes des deux précédentes sans que tout ne semble très justifié. À suivre !
Voilà pour cette année ! Dans la pile 2011, j'ai encore des petites choses à rattraper, comme Community, Fringe, The Walking Dead ou encore Sherlock. Je crois qu'il va falloir que je recommence à en suivre dans le métro...
J'ai quand même dévoré des épisodes de séries très différentes, et on peut dire que, un peu comme mon sujet précédent, c'est un domaine qui continue de gagner en qualité et en sérieux. J'ai l'impression que les bonnes séries sont de plus en plus nombreuses. Je vais quand même en choisir 2 qui m'ont vraiment fait vibrer cette année.
Breaking Bad
Le pitch en quelques mots : "Walter White est un professeur de chimie à Albuquerque qui peine à subvenir aux besoins de sa famille middle-class. Un jour, il apprend qu'il a un cancer des poumons. Ses jours sont comptés : il décide de le cacher à sa femme et son fils, retrouve par hasard un ancien élève devenu dealer et se met à fabriquer avec lui des amphétamines Premium Quality pour accumuler de quoi protéger sa famille après sa mort."
C'est un peu Weeds mais en serious business. Très serious : ce n'est pas la fête à neuneu ici, on traite avec des dealers de drogues dures à la frontière mexicaine, le genre gueule cassée qui plaisante pas. Très vite, les scénaristes nous font bien comprendre qu'on peut s'attendre à tout dans le déroulement de la série, même le pire. Certains éléments de départ volent en éclat, le fil directeur est complètement imprévisible et certaines actions qui paraissent accomplies auront encore des conséquences quelques épisodes ou saisons plus tard.
Bryan Cranston, aussi connu pour avoir joué le père de Malcolm dans la série éponyme, prend les traits de ce quinquagénaire au bout du rouleau qui pète littéralement un boulon (d'où le nom de la série). Au fil de l'intrigue, il va littéralement se métamorphoser, en étant toujours extrêmement juste : j'ai envie de l'applaudir à la fin de chaque épisode. Les personnages qui l'entourent sont loin de rester dans son ombre, chacun est très soigneusement travaillé et si certains font d'abord soupirer par leur aspect caricatural, c'est pour mieux nous surprendre ensuite avec les innombrables facettes qui les composent.
La réal est audacieuse et diablement efficace, elle s'impose dès le premier épisode où elle prend le spectateur à contre-pied tout en lui montrant dès le départ l'issue de l'action. Le rythme est soigneusement soutenu sans jouer sur des cliffhangers abusifs à chaque fin d'épisode. Le scénario déroule ses nombreux tentacules sans qu'on soit perdu un seul instant. Curieux et impatient, par contre, on l'est très souvent.
C'est pour moi LA série à suivre absolument. J'ai commencé récemment la saison 3 et je retrouve le même sentiment d'excitation que j'avais ressenti à ce moment-là dans Sur Ecoute : la série ne se contente pas de courir après la montre, le scénario se construit au fur et à mesure en puisant dans son histoire, dans ses personnages extraordinaires (et pourtant très ordinaires) et un scrupuleux sens du réalisme.
En Analyse (In Treatment)
Vous êtes dans le cabinet du Dr Paul Weston, psychanalyste. Vous n'êtes pas son patient, vous êtes spectateur de ses entretiens et vous allez suivre quelques un de ses patients, voir peu à peu leur évolution au fil des semaines. Vous verrez également Paul Weston aller, une fois par semaine, rendre visite à son ancien mentor Gina pour, en quelque sorte, faire sa propre analyse. Le tout en huis-clos, en temps réel.
C'est bien ça, on ne sort pas du cabinet du psychiatre. On voit le (ou les) patient arriver, parler avec Paul, et repartir, sans flash-back sinon c'est trop facile. Il n'y a pas vraiment de "scénario", il y a des énigmes sous forme humaine qui se présentent devant un enquêteur de l'esprit, et l'on va chercher avec lui à se faufiler dans les aspérités de chaque personnalité, à dépoussiérer avec un soin d'archéologue certains souvenirs, certaines faiblesses pour libérer le patient d'une façon ou d'une autre.
Ce serait une bête "série d'enquête" si on ne voyait pas le psy se confier à son tour auprès de son ancienne amie. Pendant qu'il joue le rôle du médecin, il est imperturbable et sûr de lui, et le voilà enfin humain face à cette personne qu'il connaît et à qui il ose parfois tout dire, montrer ses faiblesses ou faire du mal. Chaque personnage est ainsi vibrant d'humanité, et il est difficile de ne pas s'y attacher. Chacun lève progressivement le voile sur sa propre identité, ou en tous cas sa façon de se voir soi-même. Et chacun va agir, volontairement ou non, sur la vie du psychiatre.
C'est devant En Analyse que j'ai compris qu'écrire un dialogue réaliste et prenant devait être un travail incroyable. Les personnages hésitent, se répètent, font des lapsus ou, parfois, ne se comprennent pas. La réalisation se fait discrète pour ne pas nous sortir de ce dialogue qui est l'essence, le sang à travers lequel tout le sens se diffuse. Le tout est, bien entendu, joué très juste et on s'est parfois demandé s'il n'y avait pas une part d'improvisation tellement tout semble couler naturellement.
En Analyse demande peut-être un peu d'effort pour se plonger dedans, mais une fois immergé, on a vraiment du mal à en sortir.
Bonus : Sons of Anarchy
En bonus cette année j'ai suivi avec acharnement Sons of Anarchy, la nouvelle série testostéronée de la chaîne FX. On y suit l'épopée d'un club de bikers dans la ville fictive de Charming en Californie. Ce club a une activité principale : les transactions commerciales d'armes à feu. La série ressemble énormément à un The Shield où l'on aurait remplacé Michael Chiklis et la variété des personnages pour par un beau gosse et des Harley.
La série est survitaminée, elle passe vraiment bien et les personnages cherchent constamment à se sortir du foutoir dans lequel ils sont mis en début d'épisode. Rajoutez à ça une excellente matriarche manipulatrice au milieu d'un conflit fils/beau-père. J'ai quand même regretté une petite perte de vitesse en saison 3, où l'action s'égare un peu loin des principes des deux précédentes sans que tout ne semble très justifié. À suivre !
Voilà pour cette année ! Dans la pile 2011, j'ai encore des petites choses à rattraper, comme Community, Fringe, The Walking Dead ou encore Sherlock. Je crois qu'il va falloir que je recommence à en suivre dans le métro...
jeudi 23 décembre 2010
J’ai encore loupé ma station...
J’en ai passé du temps, les yeux rivés à écran tactile sur des pixels colorés minuscules qui bougent tout ce qu’ils peuvent. Pas seulement dans le métro ! Certains de ces jeux iPhone : ils m’ont tenu éveillé, ils m’ont fait passer des heures dans mon canapé, ils m’ont accompagné lors de rapides pauses au boulot.
Ouais, en 2010 iOS s’est imposé comme une plate-forme de jeu portable solide et a sans sourcillé piétiné les plates-bandes de la DS et la PSP, pourtant confortablement installé. J’ai noté pour toi cinq pépites de code qui m’ont fait perdre un partie considérable de cette année 2010 :
Strategery
Découvert très récemment par le biais de ce cher Netsabes, Strategery est une sorte de Risk très stylisé avec des règles plus simples mais pas idiotes pour un sou. De la stratégie au tour par tour, donc, avec un jeu lisible en un clin d’oeil et à la prise en main immédiate.
L'interface encourage sans arrêt à "en refaire une petite" après une victoire écrasante aussi bien qu'une défaite honteuse. Bien que basés sur pas mal de jets de dés, les mécaniques son plutôt pas mal équilibrées. Parfait pour faire chauffer ses méninges sur autre chose qu'un puzzle-game.
100Rogues
Qui n’a jamais rêvé d’incarner une fée armée d’une baguette ou un guerrier avec un sceau sur la tête, et de plonger tête baissée dans les ténèbres pour affronter des hordes d’ennemis de plus en plus costauds pour, enfin, vaincre Satan ? On est ici face à ce qu’on appelle un “RogueLike”, un jeu de rôle en espèce de tour par tour qui ne fait pas perdre son temps. Le donjon est généré aléatoirement à chaque partie, mais il est toujours impitoyable et il faudra bien saisir les subtilités de la classe qu’on a choisie pour espérer donner le coup de grâce à Satan de sa plus belle Épée +30.
Le jeu offre pour ça énormément de possibilités d’évolution pour son personnage, avec un petit arbre de talent qui permet des approches très variées. Les graphismes sont adorables et on lui pardonne volontiers ses quelques bugs récalcitrants.
Game Dev Story
Celui-ci a fait beaucoup de bruit et creusé beaucoup de cernes. Aussitôt chopé le virus, j’ai commencé à contaminer mon entourage. C’est un jeu de gestion où l’on contrôle un studio de développement de jeux vidéo à la naissance des consoles de jeu : il faut percer le marché et rafler le pactole en 20 ans. Là où le jeu vise très juste, c’est que l’univers avance à l’image de la vraie Histoire des consoles de jeu.
La mécanique est démoniaque et encourage sans arrêt à continuer pour voir ses petits employés s’enflammer en créant la musique, le scénar ou le chara-design de son prochain titre ! Le jeu a beau avoir une interface pas toujours très adaptée à l’iPhone, ça n’empêche pas de le rendre copieusement chronophage.
Hook Worlds
Le troisième titre de RocketCat Games, qui a décidé de ne faire que des jeux avec un grappin. Leur dernier en date c’est Hook Worlds, qui joue dans la même cour que Canabalt ou Monster Dash. Mais avec un Grappin, donc forcément c’est mieux. Hook Worlds se permet en plus de proposer 3 gameplays différents : un gameplay basé sur des rocketboots, un autre sur un revolver et un dernier sur... des inversions de gravité.
Contrairement à leurs précédents jeux, pas de progression type RPG ici, il s’agit juste d’exploser le high score, mais le gameplay est extrêmement bien huilé !
Tilt To Live
Mon petit préféré que je sors très régulièrement depuis le début de l’année. Tilt To Live est un jeu de “bullet dodging” : on contrôle un vaisseau vu de dessus qui doit passer le plus clair de son temps à éviter des points rouges. Sauf que Tilt To Live permet d’utiliser des armes, ce sont des power-ups disséminés sur l’écran de jeu et qui s’activent quand on passe dessus. Le titre l’explique bien, c’est en inclinant l’appareil qu’on déplace son petit vaisseau et qu’on saute de power-up en power-up pour essayer de survivre, slalomant avec précision entre ces vilains points rouges odieusement chorégraphiés.
L’équipe qui a fait ça a énormément d’humour et n’a pas cessé d’enrichir le jeu de nouveaux bonus et modes de jeu. Un nouveau est sorti aujourd’hui d’ailleurs, il s’appelait à l’origine Turret Syndrome, mais il a été renommé pour faire plaisir à Apple !
Et voilà, pas de Angry Birds parce que je n’aime pas. Pas non plus de Rage HD ou de Infinity Blade qui sont davantage des vitrines techniques que de vrais jeux mobiles.
Ouais, en 2010 iOS s’est imposé comme une plate-forme de jeu portable solide et a sans sourcillé piétiné les plates-bandes de la DS et la PSP, pourtant confortablement installé. J’ai noté pour toi cinq pépites de code qui m’ont fait perdre un partie considérable de cette année 2010 :
Strategery
Découvert très récemment par le biais de ce cher Netsabes, Strategery est une sorte de Risk très stylisé avec des règles plus simples mais pas idiotes pour un sou. De la stratégie au tour par tour, donc, avec un jeu lisible en un clin d’oeil et à la prise en main immédiate.
L'interface encourage sans arrêt à "en refaire une petite" après une victoire écrasante aussi bien qu'une défaite honteuse. Bien que basés sur pas mal de jets de dés, les mécaniques son plutôt pas mal équilibrées. Parfait pour faire chauffer ses méninges sur autre chose qu'un puzzle-game.
100Rogues
Qui n’a jamais rêvé d’incarner une fée armée d’une baguette ou un guerrier avec un sceau sur la tête, et de plonger tête baissée dans les ténèbres pour affronter des hordes d’ennemis de plus en plus costauds pour, enfin, vaincre Satan ? On est ici face à ce qu’on appelle un “RogueLike”, un jeu de rôle en espèce de tour par tour qui ne fait pas perdre son temps. Le donjon est généré aléatoirement à chaque partie, mais il est toujours impitoyable et il faudra bien saisir les subtilités de la classe qu’on a choisie pour espérer donner le coup de grâce à Satan de sa plus belle Épée +30.
Le jeu offre pour ça énormément de possibilités d’évolution pour son personnage, avec un petit arbre de talent qui permet des approches très variées. Les graphismes sont adorables et on lui pardonne volontiers ses quelques bugs récalcitrants.
Game Dev Story
Celui-ci a fait beaucoup de bruit et creusé beaucoup de cernes. Aussitôt chopé le virus, j’ai commencé à contaminer mon entourage. C’est un jeu de gestion où l’on contrôle un studio de développement de jeux vidéo à la naissance des consoles de jeu : il faut percer le marché et rafler le pactole en 20 ans. Là où le jeu vise très juste, c’est que l’univers avance à l’image de la vraie Histoire des consoles de jeu.
La mécanique est démoniaque et encourage sans arrêt à continuer pour voir ses petits employés s’enflammer en créant la musique, le scénar ou le chara-design de son prochain titre ! Le jeu a beau avoir une interface pas toujours très adaptée à l’iPhone, ça n’empêche pas de le rendre copieusement chronophage.
Hook Worlds
Le troisième titre de RocketCat Games, qui a décidé de ne faire que des jeux avec un grappin. Leur dernier en date c’est Hook Worlds, qui joue dans la même cour que Canabalt ou Monster Dash. Mais avec un Grappin, donc forcément c’est mieux. Hook Worlds se permet en plus de proposer 3 gameplays différents : un gameplay basé sur des rocketboots, un autre sur un revolver et un dernier sur... des inversions de gravité.
Contrairement à leurs précédents jeux, pas de progression type RPG ici, il s’agit juste d’exploser le high score, mais le gameplay est extrêmement bien huilé !
Tilt To Live
Mon petit préféré que je sors très régulièrement depuis le début de l’année. Tilt To Live est un jeu de “bullet dodging” : on contrôle un vaisseau vu de dessus qui doit passer le plus clair de son temps à éviter des points rouges. Sauf que Tilt To Live permet d’utiliser des armes, ce sont des power-ups disséminés sur l’écran de jeu et qui s’activent quand on passe dessus. Le titre l’explique bien, c’est en inclinant l’appareil qu’on déplace son petit vaisseau et qu’on saute de power-up en power-up pour essayer de survivre, slalomant avec précision entre ces vilains points rouges odieusement chorégraphiés.
L’équipe qui a fait ça a énormément d’humour et n’a pas cessé d’enrichir le jeu de nouveaux bonus et modes de jeu. Un nouveau est sorti aujourd’hui d’ailleurs, il s’appelait à l’origine Turret Syndrome, mais il a été renommé pour faire plaisir à Apple !
Et voilà, pas de Angry Birds parce que je n’aime pas. Pas non plus de Rage HD ou de Infinity Blade qui sont davantage des vitrines techniques que de vrais jeux mobiles.
mercredi 22 décembre 2010
2010
Ainsi se termine une année où je n'ai quasiment rien écrit. Ça ne veut pas dire que je n'ai rien fait, mais tu sais comment c'est : l'envie d'écrire est la réponse à ces innombrables stimuli indicibles. On dirait bien qu'une bonne partie d'entre eux ont fait leur valise entre février et maintenant.
Bon, comme je suis pas du genre à me contenter d'un bête billet qui ne dit rien d'autre que "holala ça fait longtemps mdr", je vais d'ici le premier janvier en faire toute une série pour revenir un peu sur mes découvertes de 2010 qui pourraient, peut-être, piquer ton intérêt.
Il m'est arrivé plusieurs fois de me poser devant mon clavier et cette bonne vieille page blanche, mais je finissais par soupirer et faire quelque chose d'autre. Parce que j'ai fait des tas de choses cette année, quand j'y pense.
Bon, comme je suis pas du genre à me contenter d'un bête billet qui ne dit rien d'autre que "holala ça fait longtemps mdr", je vais d'ici le premier janvier en faire toute une série pour revenir un peu sur mes découvertes de 2010 qui pourraient, peut-être, piquer ton intérêt.
Alors à très bientôt !
mercredi 3 février 2010
Aiguillages
J'écrase le mégot contre le mur, noircissant mes doigts déjà couverts de peinture séchée, coulant un regard sceptique sur mon travail en cours : quelques couleurs sombres jetées sur une toile, l'ébauche d'une vue de l'esprit, une des sinistres images qui dansent dans mon esprit. L'ampoule du plafond peine à éclairer chaque recoin du garage dans lequel j'ai élu domicile depuis quelques mois, empilant sans relâche des dessins qui ne me satisfont pas. Ils finiront brûlés, je le sais, mais cela n'a aucune importance. Je ne suis que le résultat de choix qui n'ont pas été faits, de décisions qui n'ont pas été prises, alors je reprends mon couteau et je mélange sur la palette...
Alors j'étire mes doigts endoloris par le clavier que je n'ai pas quitté depuis des heures. Je remonte de quelques pages pour relire mon travail, mes lunettes reflétant la lumière blafarde de l'écran. La porte s'entr'ouvre, je réponds évasivement que je vais en avoir encore pour quelque temps. Elle sait que ça veut dire toute la nuit, cette histoire ne va encore pas durer longtemps, mais j'ai beaucoup trop de retard. Quoiqu'il arrive, je ne suis que le fruit d'une réflexion, d'un passé qui n'a pas eu lieu, alors je me remets à écrire, trouvant un brin d'inspiration dans un verre d'alcool...
Alors je crie en anglais dans mon micro-casque, notre équipe peut encore gagner si on se motive un peu. On vient de m'abattre, alors je tends la main vers ma canette de Coca pour en boire quelques gorgées et me calmer un peu. Le réveil derrière moi indique 4:52, mais je sais que le regarder ne fait qu'ajouter un stress dont je n'ai pas besoin. Le jeu est déjà assez prenant, d'ailleurs je m'apprête à y retourner dans 3... 2... 1... Ma main se pose sur la souris et mes doigts pianotent. Maintenant je sais que nous allons perdre, mais ce n'est pas un drame. Après tout je reste le résidu d'un chemin non emprunté...
Alors je soupire en répétant pour la vingtième fois sans doute à cet enfant d'arrêter de crier, courir partout, refuser de manger. J'ai énormément de patience, mais je sais que ce soir je vais encore faire semblant d'aller bien, en attendant qu'elle s'endorme. Prisonnier du lit, étouffant quelques sanglots, puis je sortirai pour chercher un moyen de faire semblant d'échapper à cette étouffante routine. J'ai tout ce dont on peut rêver, à part une vie qui me convienne. Je reste ce qui aurait été si... Alors je marche dehors en pleine nuit dans une ville morte...
En ce moment je me perds en réflexion sur des fantômes. Il y en a des dizaines d'autres. Je crois que Mr Nobody m'a un peu plus fait réfléchir que ce que je pensais.
jeudi 28 janvier 2010
iPad uCoin
Bien sûr que je vais en parler.
J'ai une réputation d'Applefag à respecter et là on voit l'annonce d'une nouvelle gamme de produit. Carrément d'un nouveau type de produit. Si tu n'en as pas entendu parler ou que tu n'as pas bien compris, laisse-moi te remettre un peu à niveau. Vulgairement, iPad est un iPhone qui a pris des hormones de croissance et qui ne sait plus comment téléphoner.
En tâtant le terrain des réactions, tout le monde est globalement déçu. C'est vrai : il n'y a pas de multi-tâches, il n'y a pas de caméra en façade, pas de vrai système de fichiers, l'interface est déjà connue avec le springboard habituel... Où est la nouveauté ? Avec le joyeux bouillon de rumeurs qui moussait depuis plus d'un mois autours de la tablette Apple, Steve aurait pu annoncer n'importe quoi, personne n'aurait été agréablement surpris.
Pour moi elle est dans l'utilisation, il doit falloir avoir l'appareil sous les doigts pour en saisir la substance. Quand l'iPod est sorti, les sourcils se sont levés d'un sceptique étonnement dans la presse électronique. Quand l'iPhone a été annoncé, on a tout de suite pointé du doigt l'absence de MMS et de presse-papier. L'expérience utilisateur est au coeur de ce qui fait l'intérêt d'un produit Apple, on a atteint un point où le ressenti prend le pas sur les caractéristiques techniques.
La présentation d'hier soir était clairement orientée dans ce sens : une table et un fauteuil, Steve Jobs s'assied et navigue sur internet avec cet objet de la taille d'un cahier, sur ses genoux, entre ses mains. Quand on regarde l'apparence des applis aussi classiques que le calendrier ou le carnet d'adresses, on voit une nette volonté de s'approcher d'un objet pysique que l'on manipulerait "naturellement". Avoir un appareil de cette taille où l'on me fournit le moyen de concevoir une présentation ou rédiger un document à la mise en page complexe sans clavier ni souris, moi ça me fait rêver ! On est un peu dans le futur, là, je trouve. Apple est en passe de réussir - comme ils l'ont déjà fait avec l'iPod et l'iPhone - dans un domaine ou nombreux sont ceux qui se sont cassé les dents. Le Tablet PC ne date pas d'hier.
N'oublions pas qu'Apple présente là une nouvelle gamme de produit. On ne parle pas d'un autre iPhone, d'un nouveau Macbook. On parle d'un nouveau genre d'appareil dans la famille, qui se présente comme le chaînon manquant entre le smartphone et l'ordinateur portable. Se contenter de faire un "grand iPhone" sans rajouter de fonctionnalités supplémentaires permet de faire un produit abordable (sans rire !) et sur lequel tous les utilisateurs d'iPhone retrouveront instantanément leurs marques. Ca permet aussi de faire un coup d'essai, n'oublions pas que le premier iPhone était plutôt radin en fonctionnalités !
Apple profite de cette annonce pour présenter deux nouvelles offres ! Mécontente des actuels tarifs d'abonnement en clef 3G, la firme se permet de proposer ses propres abonnements moins chers sans contrat ! La présentation parlait de "pré-payé", j'imagine que ce sera un paiement via iTunes ou une plate-forme de facturation comme pour Mobile Me. On a aussi vu un joli pied de nez à Amazon et son Kindle, en proposant une interface de lecture et une boutique en ligne ! Je suis perplexe quant au contenu qui sera proposé à l'international, mais on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise.
L'engin me tente, il est moins cher qu'un ordinateur portable et répondrait parfaitement à l'utilisation "d'ordinateur d'appoint" que je pourrais avoir ! J'hésite entre m'en prendre un pour m'accompagner dans mon prochain voyage au Japon (regarder les photos le soir sur un écran pareil !) et attendre une éventuelle version plus mature ! Comme je pense que tout dépend de l'expérience utilisateur, j'imagine que je devrais en tripoter un pour me décider !
En tous cas ça me motive encore plus pour apprendre le Cocoa.
mardi 26 janvier 2010
Petits mais costauds : Les Chats Persans et La Merditude des Choses
Ouais, contrairement à ce que je laisse croire, j'aime le ciné en fait. D'ailleurs j'ai eu la chance de manger récemment quelques films qui m'ont touché, que je passe mon temps à vendre autour de moi parce que j'estime qu'ils méritent à être connus. Il ne s'agit pas de super-productions américaines - non que j'y sois systématiquement allergique, hein.
Docu-fiction musical risqué, Les Chats Persans te fait parcourir les rues et les recoins de Téhéran en scooter pour établir une fresque de la musique underground en Iran.
Deux musiciens sortent de prison et cherchent de quoi monter un groupe pour s'échapper d'un pays qui réprouve leur musique. Ils seront très vite accompagnés par un personnage qui annonce détenir toutes les solutions.
Ce personnage à l'étonnant optimisme et dont les contacts semblent former une toile sur toute la capitale nous présente à travers différents groupes les multiples difficultés que représente le milieu de la musique underground en Iran. La tension liée à l'activité illégale des personnages est oubliée le temps d'interludes musicaux qui sont autant d'opportunités de présenter des plans de Téhéran.
Dans un registre très différent, La Merditude des Choses décrit la vie d'une famille d'un patelin flammand. L'histoire est racontée par Gunther, le môme un peu paumé, élevé par sa grand-mère, son père et ses trois oncles. Ces quatre-là vivent de beuverie, de jeux et de glande à un point parfaitement écoeurant. Mais le tour de force de ce film est de nous rapprocher de ces personnages à force de scènes de vie qui modèrent un à-priori très extrême sur chacun.
On nous présente alors comment ce gamin en vient à se poser des questions sur la vie et sur sa famille. Comment on peut s'échapper d'un destin qui semble inéluctable. Sans tomber dans le cliché, ce film dégage une authenticité très touchante.
Sinon, hier soir j'ai vu Mr Nobody et j'ai vraiment aimé, mais je vais attendre un peu que ça décante dans ma tête avant de tout balancer.
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