lundi 9 février 2009

1000 songs up. your. ass !

Si tu me connais tu dois savoir que j'adore la musique. Mais genre dès que je peux écouter de la musique je le fais, en bossant, en lisant, en communiquant avec une fille ou toute autre chose qui n'occupe pas mes nerfs auditifs. J'adore ça, j'en ai besoin pour aller bien.

Non seulement j'aime écouter la musique que je connais - et pour ça je remercie notamment Last.fm qui me permet où que je sois d'écouter une radio aléatoire de titres que je connais - mais j'adore faire des découvertes. Là aussi Last.fm est génial, avec sa gigantesque toile faite de voisins, de tags et de rapprochements automatiques, enfin c'est génial pour découvrir mais pas forcément pour écouter.

Alors il y a Deezer, ouais... Deezer avec sa qualité audio très inconstante, son interface et sa navigation digne des meilleurs applis Microsoft des années 95, le fait que certains titres ne soient présents pas disponibles à l'écoute (essayez Hold your Color de Pendulum) et que ça se passe dans un navigateur web. A part tout ça c'est relativement pas trop mal. Ca dépanne.

J'ai eu droit à une invitation à Spotify et là mon coeur s'est soulevé... de bonheur, en fait. Une appli locale qui va taper à la vitesse de la lumière une base de données où l'on trouvait (j'y reviendrai) des choses assez obscures comme Freak Kitchen. Mon rêve.

Rêve de courte durée, donc, puisque les limitations existantes à la distribution de CD ont été déployées sur Spotify. Concrètement, ça veut dire que beaucoup de musique existe dans leur base de données, mais qu'en tant que Français je ne peux plus écouter certains morceaux. Dans le même temps, Deezer force l'inscription pour l'écoute et j'entends dire que certains morceaux ne sont plus disponibles.

Alors je me demande : à quoi ça sert que certains se cassent le cul à essayer de construire des modèles économiques efficaces pour rénover l'industrie musicale (payer ou avoir de la pub, ça se tient) tandis que les labels continuent d'imposer des règles totalement dépassées à l'heure où je peux télécharger des mp3 depuis le japon en seulement trois jours !

Peut-être que je n'ai rien compris, mais d'après moi ce miasme juridique à la con alimente davantage le piratage que n'importe quelle sortie d'un album de Britney Spears.

6 commentaires:

  1. Ha ha ha ! Bioutifoule, la remarque en lien de Pascal Nègre.
    Sur internet, il faut donc 72 h pour faire 10000 kilomètres.
    D'où l'on conclut que la lumière voyage à la vitesse affolante de... 140 km/h !

    Vite, Pascal ! A ta voiture ! Un petit excès de vitesse, et... à toi la préhistoire !

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  2. Moui, c'est bien dommage.

    On verra si les sites en question tiendront contre les concurrents qui ne manqueront pas de se développer et qui proposeront exactement la même chose qu'eux, avant les restrictions...

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  3. @↑↑↓↓←→←→BA : C'est vers le présent qu'il faut le projeter ce type-là, il vit dans le passé !

    @Game A : Le post du blog de Spotify laissait entendre qu'ils s'attendaient à ce que ces restrictions disparaissent à terme, puisqu'elles sont héritées de la distribution de CD. Prions pour que la chaîne juridique soit rénovée assez vite, mais j'ai des doutes...

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  4. Arrêtons nos mauvaises plaisanteries sur cet homme. Parce que je ne sais pas si vous le sentez, mais l'époque est à la bien-pensance (bouh le piratage c'est mal !) et au politiquement correct. Alors Mollo sur ce Pascal "Homme-de-couleur", faudrait pas qu'on se retrouve avec SOS-Racisme et le MRAP sur le dos.

    Le Chacal, politiquement incorrect...

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  5. Bon et bien tu as gagné, je suis passé à spotify..
    l'industrie de la musique comprendra un jour que leur model est mort et qu'il faut évoluer.. Le souci, c'est qu'ils le comprendront.. UN JOUR..

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  6. @Le Chacal: C'est vrai qu'à dire que c'est un homme des cavernes on risque lourd...

    @Titlap : Le jour du Jugement Dernier des Majors, ouais. Quand ils auront fini de diaboliser le piratage et qu'ils essaieront de sortir du Moyen Âge. La fin des DRM sur iTunes d'ici mars est déjà un progrès de taille, honnêtement.

    Tout ça me rappelle qu'il me reste 4 invitations Spotify, si y'a des gens qui passent par ici et qui sont intéressés.

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